dimanche 5 mai 2013

Un peu de poésie.

A des milliers de kilomètres de Toulouse, posée sur un minuscule rocher, arrosée par des vents violents, maltraitée par les tempêtes et les intempéries,  perdue ou abandonnée aux abords de ce continent sauvage et hostile qu'est l'Antarctique, il existe une petite cabane en métal, décrépite et usée par les années. Ici tout le monde la connait, on y passe devant quelques fois pour se rendre au sud de l'île afin de visiter quelques installations scientifiques ou tout simplement pour partir se balader sur la banquise, mais personne ne s'y arrête jamais.
On l'appelle la cabane Chantal. Son nom figure encore au-dessus de la porte.
Je prends quelque fois le temps de m'y arrêter et de la regarder. Elle est là, depuis des années, comme un vestige du passé, toujours à la même place, à regarder la mer. Elle aura vu défiler bon nombre de missions. Parfois, lorsque le vent souffle dans ses antennes, elle semble murmurer quelque chose d'inaudible, quelque chose que personne n'écoute ou n'entend.
Cette cabane, je l'ai prise en photo car elle fait partie de l'histoire de la base.


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